Je relisais un livre de Gestalt l’autre jour et suis tombée sur ce passage qui exprime bien comment j’essaye de travailler :
« La difficulté de la posture Gestaltiste est d’être à la fois impliqué dans la relation et de garder le nécessaire recul thérapeutique, c’est-à-dire être pleinement là, dans le contact avec le client, tout en ayant le recul nécessaire pour s’interroger : qu’est-ce-qui se passe, entre nous ? » *
Et il faut me croire, ce n’est pas toujours simple. C’est un équilibre constant entre le départ dans la tête où l’on regarde ce qu’il se passe sans être totalement là ou la présence totale avec manque de recul… alors je zigzague entre les deux pour atteindre des moments d’équilibre et là il se passe toujours quelque chose avec l’autre.
* Vouloir Sa Vie – Gonzague Masquelier – Retz – 1999