chemin

THE ROAD NOT TAKEN

Two roads diverged in a yellow wood,

And sorry I could not travel both

And be one traveler, long I stood

And looked down one as far as I could

To where it bent in the undergrowth;

Then took the other, as just as fair

And having perhaps the better claim,

Because it was grassy and wanted wear;

Though as for that, the passing there

Had worn them really about the same,

And both that morning equally lay

In leaves no step had trodden black

Oh, I kept the first for another day!

Yet knowing how way leads on to way,

I doubted if I should ever come back.

I shall be telling this with a sigh

Somewhere ages and ages hence:

two roads diverged in a wood, and I —

I took the one less traveled by,

And that has made all the difference.

Robert Frost (1874 -1961)

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I studied this poem in high-school, like many anglophone students. It had a profound effect on me and continues to do so.  I often take the other road. My work is a good example of that.

I am happy when I can in turn help someone else on a road less travelled.chemin

LA ROUTE NON PRISE

Deux routes divergeaient dans un bois jaune

Et, désolé de ne pas pouvoir prendre les deux

Et n’être qu’un seul voyageur, je suis resté longtemps

A regarder l’une des deux aussi loin que je ne le pouvais

Jusqu’au point où son virage se perdait dans les broussailles ;

Alors j’ai pris l’autre, toute aussi séduisante

Et peut-être encore plus justifiée

Parce que herbeuse et manquant quelque peu d’usure

Bien que, franchement, les passages

Les aient usées à peu près de façon identique,

Et toutes les deux se reposaient, ce matin là,

Sous des feuilles qu’aucun pied n’avait noircies.

Ah, j’ai gardé l’autre pour un autre jour !

Sachant, pourtant, comment un chemin nous mène à l’autre,

Je doutais que jamais je n’y revienne de nouveau.

Un jour je me trouverai à raconter en soupirant

Quelque part dans un lointain avenir que

Deux routes divergeaient dans un bois, et moi,

J’ai pris celle par laquelle on voyage le moins souvent,

Et que c’est cela qui a tout changé.

Robert Frost (1874 -1961)

Traduction Roger Asselineau (1915-2002)

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J’ai étudié ce poème en anglais à l’âge de 15 ans. Il m’a marqué et continue de le faire. Souvent je prends le chemin par lequel on voyage moins souvent. Mon travail en est un bon exemple.

Je suis heureuse quand je peux à mon tour accompagner quelqu’un sur une route moins fréquentée.