Lors de nos études en psycho on nous parle de « neutralité bienveillante ». Je suis toujours à la recherche de cette soi-disant neutralité. Face à ce qu’un patient me raconte je vais ressentir des choses : tristesse, joie, colère, agacement… mais je suis rarement neutre. Ce qui ne veut pas dire que je juge, loin de là. Et cela ne veut pas non plus dire que je suis envahie par cette émotion. Simplement je ressens. Et d’ailleurs ces émotions sont aussi ma boussole intérieure.