J’ai une patiente qui adore le fromage. Du coup elle m’explique le plus sérieusement du monde qu’elle n’achète jamais de fromage ou que si elle en achète, elle ne prend que du « mauvais » (dixit elle). La logique des personnes qui souffre de troubles alimentaires est implacable.
Lui faire comprendre et expérimenter le fait de manger un peu de fromage de très bonne qualité qu’elle aime vraiment plutôt que 300 grs de mauvais est compliqué. Et intégrer que si elle ne veut pas se jeter sur le mauvais fromage, c’est important de se faire plaisir de temps à autre. Mais ses cognitions à ce sujet sont construites depuis si longtemps que c’est bien compliqué de dénouer tout ça. La patience étant le mot clé.